Le Toit du Bout-du-Monde (d’après l’ancien nom de la rue Leopold Belan) est un site géré par l’association Toits Vivants. Il est situé sur le toit du Centre Jean Dame, dans le quartier Montorgueil.
Cet espace cultivé répond ainsi à une forte volonté de retour au local dans l’alimentation, aux circuits courts, et un besoin de connaitre l’origine de leur alimentation. Il répond notamment à une problématique de sensibilisation vis à vis des écoles et/ou les associations du quartier qui voudront s’y impliquer.
Le projet de jardin a été impulsé par plusieurs habitants du quartier, dans le cadre du budget participatif de la ville de Paris, qui a permis le financement des travaux de mise aux normes. Il s’agit d’un espace de jardinage collectif et pédagogique cogéré avec des habitants du quartier (et dans le respect des contraintes ERP). Tandis qu’une grande partie de l’espace est consacrée à une production maraichère, gérée de manière participative.
– Développer un projet d’agriculture urbaine participatif, en interaction avec les habitants du
quartier;
– Créer un écosystème productif et durable en milieu dense, inspiré par la permaculture ;
– Développer un espace pédagogique, dédié à la sensibilisation à l’environnement, tourné
vers les écoles ou les associations du quartier ;
– Créer un espace d’expérimentation, qui s’inscrit dans une logique d’économie circulaire,
par la récupération des drêches (résidus du brassage de la bière, récupérés auprès d’une
brasserie locale : Brew Unique), de substrat mycéliumisé (déchet d’un producteur de
champignon : la Caverne), compost du quartier, afin de créer un substrat riche et léger,
d’origine local.
– Remettre au gout du jour des légumes anciens et oubliés d’île de France (La Grosse
Blonde paresseuse, l’épinard monstrueux de Viroflay, le haricot orteil des Prêcheurs, ou
les poids carrés) ;
– Tester auprès des restaurateurs du quartier des produits « de niche », notamment les
fleurs comestibles.
Cette opération constitue un démonstrateur d’agriculture urbaine sur toiture, qui permet à l’association de
démontrer la faisabilité et les bénéfices générés par ce type d’aménagement, où l’agriculture devient
producteur non seulement de nourriture mais aussi d’interactions sociales et d’externalités positives sur
l’environnement urbain (diminution des îlots de chaleur urbains, développement de la biodiversité,
rétention des eaux pluviales, )
Pour contribuer, c’est ici https://fr.ulule.com/toit-du-bout-du-monde/