Un Hors-Série du magazine Terra Eco (Les villes durables en 2050) fait référence à une étude menée par des étudiants d’Agrocampus-Ouest sur la capacité du territoire de Rennes Métropole (37 communes) à alimenter ses habitants. Une étude qui pourrait inspirer la région parisienne.
http://www.terraeco.net/IMG/pdf/Villes_demain_TE_Ademe_planches.pdf
Un des scénarios montre que l’agglomération Rennaise « pourrait se nourrir entièrement avec ses terres, passées en agriculture biologique, à condition de créer une couronne de 6,3 km de large autour de l’agglomération et de transformer la manière de produire et de consommer. Il s’agirait de grignoter de la surface cultivable partout où c’est possible : un tiers des forêts pourrait produire des fruits à coque, et le maraîchage devrait occuper 40 % des 52 jardins, la moitié des squares et 60 % des toits. Mais il faudrait également réduire le gaspillage alimentaire, de 30 % aujourd’hui à 20 % demain. Et, enfin, transformer son alimentation, en diminuant la ration de protéines, notamment en divisant par deux la consommation de viande« .
Menée à l’échelle de la région parisienne, ce genre d’étude pourrait montrer la nécessité de redonner naissance à une ceinture vivrière, maraîchère et forestière, développer la notion de paysage productif écologique destiné en priorité à l’approvisionnement local, valoriser les espaces verts (des espaces verts comestibles!), et bien-sûr mettre à profit les toits…
Une étude menée en île de France, plus conventionnelle reste encore loin de ces idées : http://www.lagazettedescommunes.com/104785/la-production-alimentaire-locale-pas-assez-developpee-en-ile-de-france-selon-une-etude-du-ceser/.